Derniers mots et invitation au voyage…

Il est temps à présent de clore notre discours pour en revenir aux œuvres, production même de ces femmes combattantes et de toute cette Histoire qui nous construit chaque jour.

Les femmes, qu’elles soient mères de famille, citoyennes ou encore artistes, semblent avoir clamé la revendication d’une nouvelle universalité plus juste, détachée du référent masculin.

Or, une remarque trouve sa place ici, avant de tourner la dernière page de ce premier lancé d’ h’Artpon.

Sans paroles (Speechless), 1996 | Photographie par Shirin Neshat

Cette nouvelle intégrité dont nous parlons, cette recherche intemporelle des femmes d’une reconnaissance et d’une autonomie liées à leur qualité d’être humain, cette universalité, comme nous la désignions, doit-elle se résumer uniquement à celle défendue par « les femmes blanches, privilégiées et hétérosexuelles, sous prétexte que sont elles qui prennent la parole » ? (Véronique Danneel).

Sans cesse, les femmes s’obstinent à questionner les rapports de pouvoirs, et ce n’est que dans ces conditions que leur cause continuera à s’étendre à de nouvelles contrées et à de nouvelles sphères.

Cependant, réfléchissons par deux fois avant de décider pour toutes les femmes l’universalité dont elles ont besoin pour exister, dans un monde parcouru par des sociétés diverses et plurielles…

Notre voyage s’achève ici. Je vous propose de descendre du train, et d’emprunter une nouvelle correspondance.

Bienvenue à présent dans h’Artpon, à la découverte des femmes et des oeuvres qui ont justifié cet étonnant voyage : entr’ Art et Histoire…

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